La sophrologie
Corinne Dupuy est sophrologue et aromathérapeute. Elle a mis au point un protocole personnalisable pour répondre aux besoins des endogirls, qui représentent 80% des personnes qu’elle reçoit en consultation.
“Nous travaillons énormément sur la gestion de la douleur, détaille-t-elle, sur le stress qui joue sur la tension nerveuse et musculaire et qui devient un processus chronique qui engendre des alertes au niveau du cerveau. Une fois qu’elles ont appris à mieux gérer, la sophrologie leur permet de ‘défocaliser’. Cela diminue l’intensité des douleurs.”
Une dizaine de séances est recommandée, espacées de dix à vingt jours, mais la spécialiste explique que le nombre peut être réduit à quatre ou cinq séances pour celles qui maîtrisent déjà bien la méditation.
La première séance dure 1h30 dont 40 minutes sont dédiées à l’écoute.
“Je pose des questions sur l’alimentation, le sommeil, le travail, les loisirs et la vie personnelle. J’ai besoin de comprendre comment les femmes se sentent dans leur corps, quel impact la maladie a sur elles. Ce qui est primordial, c’est qu’elles se sentent à l’aise, elles aussi, avec le ou la thérapeute et avec sa voix, notamment, qui est un élément très important.”